Répartition d'Arwen Abberline : Serdaigle

- Dépêchons-nous Oward ! Cette gare est le fief des sangs impurs ! Marmonna la mère d'Arwen en jaugeant sa fille du regard. Tu sais que tu as tout intérêt à ne pas nous faire honte.
- Ma fille, salua son père d'un geste de la tête.

Arwen répondit par un autre signe de tête puis, ses parents transplanèrent sans un regard pour elle. La petite soupira en gardant son air suffisant et hautain, sur le quai beaucoup d'enfants souriaient et certains pleuraient dans les bras de leurs parents, des tableaux de famille soudées et heureuse. Cela dégoûté un peu Arwen, en y réfléchissant, cela n'était pas naturel pour une fille sang pure de chouiner dans les bras de ses parents.
Arwen renifla avec mépris, elle pouvait se le permette, personne ne la voyer jamais. Elle faisait preuve d'un brin de timidité, mais surtout de beaucoup de réserve.

Elle remit sa valise au sorcier chargé de ranger les bagages des élèves en lui précisant qu'il n'avait pas intérêt de l’abîmée. Enfin, elle monta dans le train et chercha un place dans un compartiment vide mais s'était peine perdue. Elle se glissa dans un compartiment où deux autres garçons peut-être un peu plus vieux qu'elle parlaient à voix haute. Elle attendit son amie d'enfance en lisant un livre d'un auteur sorcier, que généralement seuls des adultes barbants lisaient.

- Arwen ? Demanda une voix qu'elle connaissait bien.
- Te voilà, marmonna la sorcière, tu as pris ton temps on dirait... une pose sandwich sans doute ?
- Toujours de bonne humeur ? Ricana son amie.
-Tu n'as pas idée,dit-elle en un mince sourire.

Pendant le reste du voyage, son amie lui raconta ses vacances alors qu'elle entamait un second livre. Enfin, le train s'arrêta et elle se dépêcha de descendre en disant à son amie qu'elle la rejoignait plus tard. Elle aimait la solitude de temps en temps, surtout qu'elle ne voulait pas entre son amie pouffer et papoter à tout va.

Elle s'assit dans une barque en attendant que les autres rament à sa place mais les barques avancèrent toutes de seules. Surprise, Arwen leva un sourcil. Poudlard était comme elle l’avait rêvé, comme elle l'avait vu sur les dessins. Elle se moqua intérieurement de tous les sangs impurs qui s'extasiaient ou avait peur que les barques chavirent.

- Vous pensez que ça marche comment la répartition, demanda une petite fille brune et boulotte à l'autre bout de la barque, surment une fille de moldu...
- Ils nous jettent dans le lac, Les sangs purs à qui il n'arrivent rien iront à Serpentard, ceux qui se battent contre les habitants du lac iront à Gryffondor, ceux qui les amadouent iront à Serdaigle et ceux qui coulent iront à Poufsouffle, ricana tout bas Arwen.

La fille avait sûrement entendu car elle afficha un visage blanc, le garçon à côté d'elle la fusilla du regard et parti réconfortée l'autre fille. Arwen jubilait, elle l'avait dit tout bas, seulement pour elle, un petit moment d'humour qu'elle s'autorisait. mais puisque tous avaient entendu c'était encore mieux et plusieurs enfants avaient même rit.

Elle se dépêcha de mettre pied à terre et disparue dans la marrée des premières années.

Tous arrivèrent devant une immense porte qui s'ouvrit sur une salle immense ou cinq tables étaient disposées, une pour les professeurs et une pour chaque maison. Le plafond lui aussi était impressionnant,  Arwen se laissa émerveillée juste un instant. Elle se mit en ligne avec les autres élèves et fut appelée dans le premiers.

- Arwen Abberline, appela le professeur.

Elle s'avança avec sa démarche distinguée, comme celle de sa mère, et s'assit sur le tabouret de bois qu'elle trouva extrêmement inconfortable.

"Je ne ferais pas honte à ma famille", pensa Arwen très fort.

Le choixpeau se posa sur sa tête.