Stéphanie Grandmont , 6ème année , Gryffondor

♣ Votre Histoire

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Merci de présenter ici deux paragraphes différents: - Un concernant l'enfance et la découverte des pouvoirs.
-Le second concernant :

Pour les 1eres années - La réception de la lettre et ce qui s'en suit.
Pour les autres - Vos années précédentes à Poudlard.

Première partie -George et Brigitte désiraient un enfant depuis un long moment déjà, mais rien ne semblait fonctionner et Brigitte faisait fausse couche par dessus fausse couche.  Après chacune d'elles, la jeune femme perdait un peu plus de sa santé déjà fragile, mais elle perdait aussi un peu de sa magie.  Bien sur, elle ne s'en rendait pas compte puisqu'elle ne l'utilisait pas, mais c'était sa force vitale qui était ici en péril.  Pourtant, elle voulait tellement plaire à son mari, lui donner ce dont il désirait le plus au monde et ce, malgré que le médecin lui interdise de tenter une nouvelle grossesse.  Elle ne parla pas à George de la recommandation du médecin et tomba enceinte une nouvelle fois.  Cette fois, elle passa toute sa grossesse au lit, tentant l'impossible pour garder cet enfant et, comme par miracle, elle y parvint.  C'est ainsi que Stéphanie vit le jour, en ce 17e jour d'un février horriblement froid.  Mais Brigitte y laissa toute sa magie et les dernières notes de sa santé.   Le teint vert et livide, les yeux vides et fatigués, c'était à peine si elle arrivait à se lever pour faire sa toilette. Il n'était pas question qu'elle s'occupe d'un nouveau né en plus.  George en voulu longtemps à la petite Stéphanie d'avoir ainsi volé la qualité de vie de sa mère et c'est pourquoi il l'envoya rapidement vivre chez sa soeur Isabelle.

La petite passa ainsi les cinq premières années de sa vie avec, pour seul compagnie, sa tante et une gardienne presque invisible quand sa tante travaillait. Pendant ces cinq années, elle ne vit ni sa mère qui se refaisait très lentement une santé à Londres, ni son père qui lui en voulait injustement. Elle restait seule, dans une maison beaucoup trop grande et beaucoup trop vide avec quelques jouets pour passer le temps. Heureusement qu'elle ne manquait pas d'imagination.  Elle s'inventait un monde magique à l'image des livres pour enfants qui trainaient dans la grande salle de jeux.  La petite Stéphanie apprit rapidement les bonnes manières, bien se tenir à la table, respecter les règles de la maison et les adultes qui prenaient soin d'elle, dire merci et s'il vous plait, mais elle manquait cruellement d'amour et de tendresse.  Sa tante l'aimait, à sa façon, elle faisait de son mieux et elle lui apportait tout le matériel dont la fillette avait besoin, vêtements, nourritures, jouets, mais elle refusait de s'attacher à l'enfant, sous peine de souffrir lorsqu'on la lui enlèverait, tout en ne voyant pas le manque qu'elle créait ainsi chez Stéphanie.

Une nuit, on ne sait trop comment, un feu éclata. C'est avec les cheveux et les vêtements en flamme que sa tante entra dans la chambre de Stéphanie en lui hurlant de sortir de la maison.  La petite, paniquée et terrifiée, hurlait à son tour ne sachant pas où se diriger au travers de toute cette fumée dense. Elle prit tout son courage à deux mains et parvint à abandonner son doudou et à se frayer un chemin vers la sortie sans subir aucune blessure. La petite brunette restait plantée là sur la galerie en ne sachant plus à qui faire confiance ni où aller pour se sauver du feu. Les pompiers arrivèrent sur les lieux malheureusement trop tard pour sauver Isabelle, mais ils eurent tout juste le temps d'attraper la petite fille avant que le toit ne s'effondre entièrement. Stéphanie avait vu la vie quitter les yeux de sa tante et elle resta marquée à jamais.

De retour chez ses parents, maintenant déménagés dans un tout nouveau petit appartement Londonien, où Brigitte recevait des traitements expérimentaux, la petite fille ne voulu pas sortir de sa chambre pendant des mois. Sa mère allait de mieux en mieux et elle était en mesure maintenant de prendre soin de sa fille, du moins un minimum, mais Stéphanie ne la connaissait pas et restait loin d'elle. Elle ne pleurait jamais, ne demandait jamais rien et se débrouillait toute seule pour manger, s'habiller et se laver. Son père l'ignorait, il lui en voulait encore un peu, mais au fil du temps et à mesure que Brigitte reprenait des couleurs, il commençait à vouloir entrer en contact avec la fillette.  À son sixième anniversaire, pour l'amadouer un peu, George offrit à Stéphanie un chaton, une vraie petite chatte toute noire et juste à elle. Elle la nomma Cléopâtre. Ce fut le moment le plus émouvant de la jeune vie de la petite fille et elle sourit, peut être pour la première fois de sa vie. George eut ainsi droit à l'affection de la petite brunette qui déposa doucement et courageusement sa main sur la joue de l'homme.

La vie prit ensuite un cours un peu plus normal et si ce n'avait été des cauchemars récurrents, Stéphanie aurait pu être heureuse.  Sa petite chatte la suivait partout, elles étaient devenues inséparables. Stéphanie ne voyait pas d'autres enfants car sa maman n'était pas tout a fait assez forte pour l'amener au parc ou à la piscine, la petite fille continuait donc de jouer toute seule, comme elle l'avait toujours fait. Parfois quand sa mère faisait la sieste, Stéphanie, malgré qu'elle n'en avait pas la permission, ouvrait la porte du jardin et sortait bravement dans la rue en compagnie de Cléopâtre.  En grandissant, elle prenait goût à l'aventure et à la désobéissance puisque personne ne lui fixait de limites. Elle rencontrait quelques enfants qui lui souriaient mais elle n'avait jamais apprit comment prendre contact, alors, au début, elle préférait fuir et retourner chez elle.  C'est à l'âge de 8 ans que son père lui offrit un professeur à la maison pour apprendre l'anglais évidemment, mais aussi à écrire, à lire et à compter.  C'est aussi à ce moment là, alors qu'elle prenait enfin un peu confiance en elle, que ses premiers pouvoirs magiques apparurent, quand, curieuse, elle se dirigea vers une petite cabane de bois et que la porte verrouillée d'un énorme cadenas s'ouvrit soudainement devant elle.  Stéphanie n'avait pas peur, elle croyait simplement que la porte s'était ouverte à cause du vent et elle entra à l'intérieur de ce qui était en fait le débarras d'un voisin.  Elle y trouva un tricycle, un ballon et un cerceau et toute la journée elle s'amusa avec en prenant bien soin cependant de tout remettre en ordre à son départ, refermant bien le cadenas derrière elle.  Les jours suivants, la porte continuait de s'ouvrir à son arrivée et la petite fille finit par comprendre que c'était elle, par magie, qui ouvrait cette porte et elle en était heureuse.  Elle savait qu'elle était spéciale.

Seconde partie - L'arrivée de la lettre de Poudlard créa tout un émoi à la maison.  George qui n'était absolument pas au courant des pouvoirs magiques de sa femme et encore moins de ceux de sa fille ne comprenait rien à cette lettre apportée à la maison par un hibou.  Brigitte dut tout expliquer à George et à Stéphanie et, pour la première fois, elle ressentit un brin de fierté envers sa jolie fillette, mais aussi un peu de peur, car elle n'avait pas de beaux souvenirs du monde magique, est-ce que ce serait pareil pour Stéphanie? Alors elle serra doucement sa fille dans ses bras, en lui souhaitant beaucoup de courage.

Mais contrairement à sa mère, Stéphanie adorait la magie et l'école de magie. Sa première année fut difficile, surtout au niveau de prendre contact avec les autres, mais elle fut mémorable au niveau académique.  Déjà, elle excellait en métamorphose et en soins aux créatures magiques.  En classe, ses yeux brillaient d'excitation et sa soif d'apprentissage grandissait à chaque jour.  Ses cauchemars se faisaient moins fréquents à mesure qu'elle arrivait à se faire des amis. Avec curiosité, courage et peut être un brin d'espièglerie, elle suivait ses camarades à la découverte du château.  Sa vraie vie et sa véritable place était ici, au sein du monde magique.  Les obstacles ne lui font plus peur, au contraire, elle les voit comme un nouveau défi à relever. À Poudlard, elle pouvait enfin laisser cours à  son imagination, ici, c'était même recommandé de le faire, elle buvait littéralement les paroles de ses professeurs, elle souriait tout le temps. Sa curiosité la poussait parfois à enfreindre quelques règlements de l'école, mais elle ne dérogeait quand pas au couvre feu, enfin, pas trop souvent.  Malgré son bonheur, elle n'était pas dupe de l'ambiance lourd qui régnait dans le monde magique.  Et ce monde qu'elle aimait, elle apprendrait à le défendre.  

Ses cinq premières années d'études à Poudlard se déroulèrent le plus normalement possible quand on est une sorcière, évidemment. Au fil du temps, elle s'épanouit comme la plus belle des fleurs et depuis trois ans, elle fait partie de l'équipe de Quidditch de sa maison en tant que poursuiveuse et elle adore cela! Mais ses étés dans le monde moldu en compagnie d'une mère malade et distante et d'un père trop souvent absent la rendaient nostalgique et maussade. Un seul but durant les vacances d'été : revenir rapidement à Poudlard!  Fière des résultats à ses Buses, Stéphanie attendait avec impatience cette nouvelle année scolaire alors qu'elle entrait déjà dans sa sixième année. Peut-être aurait-elle le poste tant convoité de capitaine de son équipe, qui sait?!